La maison du quartier du Landais, à Brest, est en partie plongée dans le pénombre, ce mercredi 15 novembre 2023. « On n’ouvre les volets électriques qu’un par un », présente Éric Balcon. Dans la delicacies, un petit mot rappelle de ne surtout pas utiliser les plaques électriques… Automobile depuis le passage de la tempête Ciaran, seul un câble tiré depuis la maison voisine permet d’apporter un peu de jus dans le lobby : la priorité absolue est d’alimenter le système d’help respiratoire dont bénéficient 24 heures sur 24 Célestine Balcon, habitante des lieux. Ainsi que la chaudière à gaz de la maison.
« Dans toute mon existence, je n’avais jamais vu une tempête comme ça, en Bretagne », souffle celle qui fêtera ses 98 ans le 25 décembre prochain. Le coup de vent a coupé l’alimentation électrique de sa maison, et seulement de la sienne, le 2 novembre. « Quand je voyais les tempêtes dans le Sud, la télé montrait qu’on s’occupait d’abord des anciens. Apparemment ce n’est pas le cas en Bretagne », commente la Brestoise.
Dès ce 2 novembre au matin, les voisins de Célestine ont proposé de tirer une rallonge de chez eux pour alimenter son système d’help respiratoire. « On n’allait pas la laisser comme ça », plante Annie Cario. Qui, depuis, veille à utiliser le moins d’électricité doable à son propre domicile pour éviter de tout faire disjoncter : « On coule même le café sur le gaz ! ».
Célestine ne souhaite pas quitter son domicile pour être hospitalisée, et ne peut être installée chez l’un de ses enfants pour des questions de logistique. Alors ses fils multiplient les appels à Enedis, et au-delà. « Sur a appelé l’Agence régionale de santé, la cellule de crise de la préfecture, et même demandé au maire de Brest pour faire bouger les choses », liste Éric Balcon.
Pas identifiée à haut risque important
Contactée, Enedis guarantee pourtant avoir bien connaissance de ce file. « On a échangé avec les providers de l’ARS et de l’HAD (hospitalisation à domicile) à son sujet. On sait qu’il y a ce câble qui permet d’alimenter l’help respiratoire, et une deuxième bouteille d’oxygène lui a été livrée en cas de problème, sans oublier que ses enfants vivent à proximité », fait savoir l’opérateur. « Mais elle n’est pas dans la liste des Sufferers à haut risque important (PHRV), cas qui sont traités en urgence et font l’objet d’un accompagnement personnalisé ».
Si notre expérience peut inviter d’autres familles à se préoccuper de ce statut, ce sera toujours une bonne selected
Une scenario qui désole ses enfants. « On vient de découvrir l’existence de ce statut. Il ya eu un trou dans la raquette quelque half, et comme en plus c’est la seule maison du quartier, elle est dans les dernières traitées », ne peuvent que constater ses fils. « Mais statut ou pas, elle va avoir 98 ans, est très fragile. Tout son quotidien est bouleversé avec cette coupure. Par exemple, elle a un matelas à air, pour traiter les cicatrices : on a dû l’enlever automotive on n’a pas assez de courant pour l’alimenter ! ».
Le courant rétabli ce mercredi
« Je ne mange plus. J’ai perdu 4 kg depuis le 2 novembre », confirmait ce jeudi après-midi la nonagénaire. Son angoisse s’est dissipée vers 16 h 30, ce mercredi, quand une équipe d’Enedis a enfin rétabli l’alimentation de son domicile. Ses enfants, eux, ont rempli un file auprès de l’ARS pour que sa mère obtienne le fameux statut PHRV. « Si notre expérience peut inviter d’autres familles à s’en préoccuper, ce sera toujours une bonne selected », philosophaient-ils.