L’avocat des droits de l’homme qui envisage de porter plainte affirme qu’un jeune de 15 ans a été prié de quitter l’école parce qu’il portait des vêtements japonais.
Une écolière de la ville française de Lyon aurait été renvoyée chez elle parce qu’elle portait un kimono, un vêtement traditionnel japonais, alors que la nation européenne est aux prises avec une loi controversée interdisant l’affichage de symboles religieux dans les écoles publiques.
L’avocat des droits de l’homme Nabil Boudi, qui envisage de porter plainte pour cet incident, a déclaré mercredi à Al Jazeera que le directeur de l’école avait demandé à la jeune fille de 15 ans de quitter l’école à trigger de sa tenue – un jean, un t-shirt. et un kimono ouvert.
“Ce scénario illustre les excès dangereux que l’on peut légitimement attendre des récentes directives données par le ministre de l’Éducation à son administration”, a déclaré Boudi.
“Absolument rien, dans le easy port d’un kimono, ne permet de caractériser une manifestation ostensible d’appartenance à une faith au sens de la loi du 15 mars 2004, sans recourir à des préjugés discriminatoires.”
L’étudiante aurait déclaré que ses vêtements ne représentaient aucune appartenance religieuse.
Les actes de discrimination commis par des fonctionnaires sont punis par le droit pénal, a précisé l’avocat.
Le cupboard a été saisi ce jour par une jeune lycéenne ayant été exclue ce matin, par le proviseur, automotive elle portait un kimono.
Une plainte pour des faits de discrimination en raison de l’appartenance religieuse va être déposée.
Notre communiqué de presse. pic.twitter.com/L6y5JCvhJ4-Nabil Boudi (@BoudiNabil) 5 septembre 2023
Traduction : Le bureau a été saisi aujourd’hui par une jeune lycéenne qui a été exclue ce matin par le proviseur automotive elle portait un kimono. Une plainte pour actes de discrimination fondée sur l’appartenance religieuse sera déposée. Notre communiqué de presse.
Les signes religieux dans les écoles publiques sont strictement interdits en France depuis le XIXe siècle, des lois supprimant toute affect catholique traditionnelle dans l’enseignement public. Les écoles publiques françaises n’autorisent pas le port de grandes croix.
Il est également interdit aux étudiants de porter des kippas juives et, en 2004, la France a également interdit le port du foulard musulman dans les écoles, tandis qu’en 2010, elle a adopté une interdiction du voile intégral en public, provoquant la colère de nombreux membres de sa communauté musulmane de cinq tens of millions de personnes.
Dans sa dernière décision concernant la façon dont les écoliers s’habillent, le gouvernement a annoncé le mois dernier l’interdiction de l’abaya – une gown ample et longue portée par certaines femmes musulmanes – affirmant qu’elle enfreignait les règles de laïcité dans l’éducation.
La décision a été saluée par la droite politique, mais l’extrême gauche a affirmé qu’elle représentait un affront aux libertés civiles.
Suite à cette nouvelle politique, les écoles publiques françaises ont renvoyé des dizaines de filles chez elles pour avoir refusé de retirer leur abayas lundi, premier jour de l’année scolaire.
Défiant l’interdiction du vêtement considéré comme un symbole religieux, près de 300 filles se sont présentées dans la matinée en abayas, selon le ministre de l’Training Gabriel Attal. La plupart ont accepté de se changer, mais 67 ont refusé et ont été renvoyés chez eux, a-t-il déclaré.