Le marin seul à bord, un homme âgé de 75 ans, avait quitté les Côtes-d’Armor dans l’objectif de rejoindre les Antilles. En délicatesse method au massive des côtes espagnoles, il a décidé de faire demi-tour mais s’est fait rattraper par la dépression Frederico.
Un catamaran anglais de 1983
Le catamaran est un Sirocco 26 (7, 90 m) de 40 ans d’âge (1983). Fabriqué en Angleterre par Prout, ce style de catamaran à ses adeptes pour son habitabilité, la simplicité de son équipement et son tarif abordable. Plutôt basse sur l’eau et pas vraiment taillée pour le gros temps, la plateforme n’est pas des plus à l’aise dans la mer formée et les vents violents.
Des circumstances météo difficiles
La tempête Frederico a durement touché le sud de la Bretagne avec des rafales enregistrés jusqu’à 142 km/h à Belle-Ile en Mer (56). Le catamaran, qui remontait depuis les côtes espagnoles, a essuyé de plein fouet le coup de vent soufflant jusqu’à 10 Beaufort, avec des creux dépassant les six mètres. Rattrapé par la dépression, le catamaran de moins de 8 m et plus de 40 ans avait très peu de probabilities de s’en sortir.
Un flux d’Ouest perturbé et persistant
Largement annoncé, Frederico était parfaitement seen et identifiable sur les fichiers météo. Cette nouvelle dépression s’inscrivait dans un flux soutenu du sud-ouest qui balaye l’ouest de l’Europe depuis plus d’un mois. Les navires de course, taillés pour le tour du monde comme les Imoca, ont récemment reporté leur départ de la Transat Jacques Vabre pour éviter les plus forts wagons de ce prepare de dépressions. Même entre deux passages, la mer reste très formée et parfois dangereusement croisée dans le Golfe de Gascogne, depuis plus d’un mois.
Des problèmes strategies signalés
La famille du skipper disparu indique avoir eu connaissance de difficultés à bord ayant entraîné son demi-tour au massive des côtes espagnoles. Le skipper de 75 ans, seul à bord du catamaran, dispose-t-il des informations météo lors de sa prise de décision ? Avait-il encore de l’alimentation et des moyens d’informations ou de communication suffisants, ces proches faisant étant d’un problème de propulsion ?
Le sign de détresse
La balise de détresse du voilier de 7 m 90 s’est déclenchée jeudi, vers de 8 h 30. Le plongeur de la Marine nationale qui a plongé sous le bateau, jeudi matin, a vu la balise clignoter à poste sur son help, le mât du trimaran étant cassé en partie mais encore en place, ce qui freine globalement sa dérive.