Bordeaux (AFP) – Le roi Charles III a bénéficié vendredi d’un accueil chaleureux de la half d’une foule enthousiaste, d’un verre de vin biologique et même d’une rencontre avec des lamas alors qu’il terminait sa visite d’État en France par une escale dans la ville de Bordeaux, dans le sud-ouest du pays, axée sur l’environnement.
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Les trois jours de diplomatie du chef de l’Etat britannique de 74 ans ont visé à resserrer les liens transmanche après le Brexit mais aussi à coopérer plus étroitement sur les questions environnementales, sa ardour de toujours, qui figurent désormais en tête de l’agenda politique mondial.
La tournée, reportée à partir de mars après que les troubles en France autour de la réforme des retraites ont forcé un report de dernière minute, comprenait un dîner d’État scintillant au château de Versailles ainsi qu’un discours historique au Sénat, et a été largement bien accueillie.
Des foules de sympathisants brandissant l’Union Jack se sont rassemblées devant l’hôtel de ville de Bordeaux pour accueillir Charles et la reine Camilla à leur arrivée après l’atterrissage à l’aéroport de la ville, le couple royal se mêlant joyeusement et se serrant la foremost, ont constaté des correspondants de l’AFP.

L’accueil fut encore plus joyeux que celui que le roi et la reine reçurent lors de leur séjour à Paris, le couple royal étant parfois perdu de vue au milieu d’une mer de bras tendus enregistrant la scène pour la postérité avec des téléphones et des cris occasionnels de « vive le roi ». “.
“Nous aimons ce style d’événement, il suffit d’y aller et de prendre des pictures, automobile ce sont des moments sociaux, qui rassemblent les gens”, explique Marie, une étudiante de 20 ans. “La tradition politique en France est complètement différente, mais c’est aussi ce qui est intéressant à voir.”
En se promenant dans le centre de Bordeaux, Charles et Camilla ont également été chaleureusement accueillis par l’équipe de rugby des Fidji, présente en ville pour la Coupe du monde, les insulaires du Pacifique ayant offert au couple une interprétation à pleine gorge d’un hymne.
« Duc de fer »
Bordeaux est bien placé pour illustrer le level martelé tout au lengthy de la visite de Charles, à propos de l’histoire personnelle, politique et culturelle commune de la Grande-Bretagne et de la France.
Elle devint possession britannique en 1152, lorsque le futur roi anglais Henri II épousa Aliénor d’Aquitaine, marquant ainsi le début de trois siècles de domination anglaise dans la région, jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans en 1453.

L’affect britannique demeure : quelque 39 000 expatriés britanniques vivent à Bordeaux, soit le nombre le plus élevé en France.
Le maire Vert de Bordeaux, Pierre Hurmic, a déclaré qu’il n’avait aucun problème à trouver un langage commun avec Charles, qui a également pu emprunter les tramways électriques qui ont transformé le centre-ville ces dernières années.
“Nous avons parlé très simplement, naturellement. En français et en anglais. Mais notre langue commune est l’écologie”, a déclaré Hurmic.

Plus tard dans la journée, Charles a célébré les liens de défense entre les deux alliés de l’OTAN à bord de la frégate britannique HMS Iron Duke.
Ironiquement, le navire porte le nom du duc de Wellington, le commandant britannique qui a vaincu Napoléon à la bataille de Waterloo en 1815.
Dans le cadre d’un engagement clé lors d’une visite où l’environnement a toujours été au centre, Charles a ensuite inspecté un centre de recherche étudiant la façon dont les forêts s’adaptent au changement climatique.
D’énormes incendies, alimentés par la sécheresse et les températures élevées, ont ravagé le sud-ouest de la Gironde l’année dernière.
‘Si fier’
Son dernier arrêt avant de rentrer chez lui a été une visite au vignoble du Château Smith Haut Lafitte, devenu un modèle de pratiques durables, où il a dégusté le vin native et a même rencontré les lamas élevés dans le vignoble.

Le vignoble, fondé au 14ème siècle et nommé d’après son ancien propriétaire écossais George Smith, utilise une technologie de compostage organique et de recyclage du dioxyde de carbone, évitant les pesticides et les herbicides.
Jeudi, Charles a appelé à un nouveau partenariat franco-britannique pour l’environnement – une alliance pour la durabilité – dans le cadre d’un effort plus giant visant à réparer les liens politiques effilochés provoqués par le Brexit.

S’adressant aux législateurs de la chambre haute du Parlement – une première pour un monarque britannique – il a notamment qualifié le changement climatique de « notre défi le plus existentiel de tous ».
Le voyage s’est terminé avec le décollage du couple royal de l’aéroport de Bordeaux à vacation spot de l’Écosse en début de soirée, avec une dernière imprecise alors qu’ils montaient à bord de l’avion.
© 2023 AFP