Christophe Pruneta a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat de Lucien Ansidei le 3 février 2017, à Cagnano. La cour d’assises de Haute-Corse a reconnu l’intentionnalité de l’murder, ainsi que sa préméditation.
La cour a tranche après près de 3h de délibérations, ce jeudi 30 novembre. Christophe Pruneta est reconnu coupable du meurtre avec préméditation de Lucien Ansidei, et est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une peine de sûreté de 18 ans. Une condamnation consécutive à une interdiction de porter une arme sans autorisation pour une durée de 15 ans.
Il s’agit d’une peine similaire à celle requise, dans la matinée, par l’avocat général, Xavier Lorrain. La défense de Christophe Pruneta, absent pour l’énoncé du verdict, avait plaidé l’acquittement.
Un soulagement pour les events civiles, qui sortent de la salle d’viewers avec le sourire, satisfaites d’une décision qui vient enfin conclure un lengthy parcours judiciaire et un procès parfois douloureux, durant lequel elles ont dû se replonger dans cette soirée de drame. .
“C’était six ans d’une très longue procédure, avec un accusé qui niait totalement son implication, et un acquittement demandé, rappelle Me Linda Piperi, conseil des enfants de Lucien Ansidei. C’est un énorme soulage pour la famille, vraiment. Et c’est le sentiment que la justice les a entendus, et que la justice est enfin passée.“
Debout dans la boîte des accusés, Christophe Pruneta a de son côté accueilli la décision de la cour la tête baissée, sans aucun mot, aucune émotion seen, et aucun signe envers ses proches dans la salle d’viewers. Une réaction contrastant directement avec l’agitation dont il a pu faire preuve au cours du procès.
Pour rappel, Lucien Ansidei, conseiller municipal de Cagnano, est tué par balle le soir le 3 février 2017. Ce soir-là, la victime se trouve à son domicile, en compagnie de sa compagnie. Béni d’un tir d’arme à feu au thorax, il est décédé en quelques minutes dans les bras de cette dernière.
Les enquêtes se sont rapidement concentrées sur la personne de Christophe Pruneta, 38 ans au second des faits. L’homme, qui avait été condamné en 2011 à une peine de 10 ans de jail au centre pénitentiaire de Borgo, était en cavale depuis mai 2016, après avoir profité d’une hospitalisation dans l’établissement psychiatrique de San Ornello pour s’évader. . En février 2017, il occupait – ou avait récemment occupé – un logement se trouvant au-dessus de celui de la victime, qui l’avait auparavant également hébergé.
Tout au lengthy des enquêtes comme au cours du procès, Christophe Pruneta a fermement nié les faits. Lui défendait une autre model : celle d’un troisième homme, Luigi Bestetti, comme véritable tireur. Une théorie jugée”ni crédible, ni potential” par les avocats des events civiles comme par l’avocat général, et qui n’aura donc pas été retenu par la cour.
Christophe Pruneta dispose de dix jours pour faire appel de cette décision.