Quatre mois après la disparition du petit Émile, le 8 juillet dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), une nouvelle opération judiciaire est menée par les enquêteurs. Et elle est d’une ampleur inédite. Selon nos informations, une trentaine de perquisitions a débuté ce mardi matin et se déroulent dans six départements, au whole, sur l’ensemble de la France. Elles visent des personnes localisées ou localisées dans le secteur de la disparition le jour du drame, que ce soit des habitants de la région ou des vacanciers de passage, en tourisme ou en villégiature dans une résidence secondaire.
Ainsi, une grosse partie des perquisitions sont exercées dans des maisons du Haut-Vernet, habitées au second de la disparition de l’enfant. Celles qui étaient inoccupées ne sont pas ciblées par les gendarmes de la part de recherches de Marseille, qui sont appuyées par une centaine de militaires d’autres unités de la gendarmerie dans ces opérations massives. A ce titre, des domiciles situés à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) ont également été visités parce que l’un ou l’autre de leurs habitants était de passage ce jour-là à proximité immédiate des lieux de la disparition. D’autres opérations du même sort ont été menées pour les mêmes raisons dans les Bouches-du-Rhône mais également dans quatre autres départements, dont certains hors de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA). La disparition d’Emile étant survenue pendant les vacances d’été, les enquêteurs ont recensé un sure nombre de touristes dans la région, hébergés notamment dans des gîtes près du Haut-Vernet. Cette liste d’une trentaine de cibles a été réalisée grâce à de nombreuses enquêtes téléphoniques et des réquisitions aux mairies des communes environnantes.
Des téléphones analysés
Parmi les maisons perquisitionnées au Haut-Vernet, l’une d’entre elles est située à proximité immédiate du domicile des grands-parents maternels du petit garçon. Elle est habitée par la famille de l’un des deux derniers témoins à avoir vu Emile. Selon ses déclarations, le garçonnet marchait seul sur la route goudronnée qui passe le lengthy de la maison familiale. « J’ai vu le petit descendre vers le lavoir, avait expliqué ce témoin auprès de nos confrères de BFM DICI. J’étais dehors devant mes escaliers, un peu après 16h45 (…) Le grand-père coupait du bois à une dizaine de mètres de l’enfant. »
Au cours de ces opérations réalisées sous fee rogatoire des deux juges d’instruction en cost du file « Emile », les enquêteurs peuvent réaliser une fouille complète de l’habitation et des véhicules avec éventuel passage du bluestar (ce produit chimique révélateur de traces de sang) et prélèvements génétiques. Selon les conditions, ils procèdent également à des perquisitions téléphoniques (siphonnage des données de l’appareil) ou des saisies de matériel informatique. Il s’agit de perquisitions dites « complètes ». L’objectif de cette section offensive de l’enquête consiste dans ces cas-là à vérifier précisément les emplois du temps des personnes concernées ou à détecter d’éventuelles relations ou messages suspects. « Il s’agit de vérifications chez des individus ciblés par l’enquête. Rien ne permet d’affirmer à ce stade que l’auteur des faits se trouve parmi eux, mais les perquisitions pourront peut-être permettre d’identifier un suspect », explique une supply proche des enquêtes.
Après quatre mois d’enquête, les magistrats instructeurs et gendarmes de la part de recherches de Marseille ratissent donc très grand dans l’espoir de mettre enfin en évidence un élément probant prone d’éclairer les circonstances de la disparition de l’enfant. Ces dernières semaines, les opérations de recherche s’étaient concentrées de manière ciblée sur quelques objectifs comme un étang situé au Bas-Vernet ou une maison du Haut-Vernet dont la dalle en béton avait été inspectée début septembre. Plus récemment, mi-octobre, les enquêteurs avaient ensuite perquisitionné une ferme située au Vernet et mené des recherches aux alentours. Cette opération visait un jeune agriculteur présent dans le hameau du Haut-Vernet dans le courant de la journée du 8 juillet et réputé pour sa façon très risquée de conduire ses tracteurs. Mais cette opération de perquisition et les multiples prélèvements réalisés à cette event n’avaient fourni aucun résultat décisif.
Un mystère tenace
Accident, enlèvement, meurtre ? La disparition très inquiétante du petit Émile s’est muée dans une enquête criminelle de grande ampleur depuis l’ouverture d’une data judiciaire par le parquet d’Aix-en-Provence pour « enlèvement et séquestration ». Le petit garçon, dont les dad and mom vivent dans le village de la Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), venait de se réveiller d’une sieste et jouait à proximité de la maison secondaire de ses grands-parents lorsqu’il aurait subitement disparu.
Deux témoins disent l’avoir aperçu descendre la pente du village en fin d’après-midi, seul. Lors de sa disparition, ses dad and mom n’étaient pas présents. En revanche, outre les grands-parents se retrouvent plusieurs des propres enfants de ces derniers dans la maison, tous mineurs. La mère d’Émile est en effet l’aînée d’une grande fratrie de dix enfants. La famille du petit garçon, qui s’astreint à un silence whole mise en partie deux entretiens à Famille Chrétienne, est réputée particulièrement pieuse.
Les gendarmes, qui admettent être confrontés à un mystère particulièrement tenace faute de traces de l’enfant, n’excluent pour l’heure aucune piste. Mais les semaines passant, ils envisagent sérieusement la piste de l’intervention d’une tierce personne. De nombreuses fouilles ont été effectuées dans les kilomètres autour du lieu de la disparition, rapidement après l’alerte donnée par la grand-mère d’Émile, sans qu’aucun corps ne soit retrouvé.