La Première ministre Elisabeth Borne A réuni jeudi soir ses ministres pour lancer une nouvelle « revue de dépenses » publiques qui contribuera à dégager 12 milliards d’euros d’économies en 2025, a annoncé Matignon. Les aides aux entreprises, ou les « dispositifs médicaux » seront notamment examinés, selon les companies de Borne.
Alors que la cost de la dette sera en 2027 le premier poste de dépenses de l’Etat, et que le gouvernement veut revenir la même année sous les 3 % de PIB de déficit public, « il est temps de normaliser les dépenses publiques et de reconstituer des marges financières », devait en substance expliquer la Première ministre, selon ses companies.
Les 12 milliards à économiser en 2025 sont « une marche à la fois importante », mais « atteignable », puisqu’il s’agit de moins de 1 % de la dépense publique, selon Matignon : « Cela nécessite une mobilisation collective, d’ où l’implication directe de la Première ministre. »
Celle-ci a présenté la revue aux côtés du ministre de l’Economie et des Funds Bruno Le Maire et du ministre des Comptes publics Thomas Cazenave, dont les companies assureront le suivi des revues menées par différentes inspections.
« Une première étape »
Jeudi marque « une première étape avant une nouvelle salve de missions » en décembre, et l’exercice des revues sera désormais annuel, à Matignon confirmé, souligné qu’il est « notable de parler mi-novembre 2023 de la préparation du funds 2025 » . Le maquis des 110 milliards d’euros annuels d’aides aux entreprises fera l’objet d’une revue, automobile elles recèlent des doublons, ou seraient pour certains des buts antagonistes, selon le gouvernement qui ne voit pas pas dans cette étude d’incohérence avec sa politique de l’offre.
Tout en voulant « continuer à veiller à l’accès aux soins et à la préservation de l’innovation », le gouvernement va lancer aussi une revue sur les quelque 80.000 « dispositifs médicaux », allant du pansement au scanner.
Il y associera des specialists scientifiques. Ces dispositifs coûtent 16 milliards d’euros par an, 48 % de plus qu’en 2012, avec pour certains un mauvais affect écologique. Les seules machines pour lutter contre l’apnée du sommeil coûtent actuellement 850 tens of millions d’euros par an, soit une hausse de 46 % par rapport à 2016.
Les résultats de ces missions devraient être connus début mars. Les revues de dépenses lancées en 2023 – il y en aura une vingtaine sur l’année – ont permis, selon le gouvernement, d’économiser deux milliards d’euros pour 2024.