La determine tutélaire de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Habituée aux déclarations polémiques sur le conflit qui se joue au Proche-Orient, la determine tutélaire de La France Insoumise a fustigé «les puissances (qui) refusant d’imposer le cessez-le-feu».
La méthode de communication de Jean-Luc Mélenchon ne changera pas. Même si les combats entre Israël et le Hamas s’intensifient en ce vendredi soir. Alors que Tsahal a augmenté ses frappes de manière «significatif» et élargi ses opérations terrestres sur la bande de Gaza, l’ancien candidat insoumis à la présidentielle a éructé sur X contre le «bloodbath de masse en cours» dans l’enclave palestinienne. La determine tutélaire de La France Insoumise a également énoncé l’motion des «puissances (ici) refusant d’imposer le cessez-le-feu.» Après avoir refusé de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, qui a pourtant fait plus de 1400 morts côté israélien, les Insoumis avaient déjà mis en garde contre la trop forte réplique de l’État hébreu qui provoquait, selon eux, de forts dégâts civils.
C’est une nouvelle fois cette ligne qui a été défendue vendredi soir par Jean-Luc Mélenchon : «Ce second de l’histoire est la honte à jamais pour les criminels qui le commettent, pour ceux qui les soutiennent inconditionnellement, pour ceux qui laissent faire et pour ceux qui ont peur de manifester.» L’ancien chef de file LFI rejette donc l’entière responsabilité sur Israël. Mais cette déclaration n’est en rien une shock pour le chief insoumis. Dimanche dernier, il avait moqué le déplacement de Yaël Braun-Pivet en Israël. La présidente de l’Assemblée nationale avait été accusée d’être allée «campeur» à Tel-Aviv pour encourager les «massacres». De quoi déclencher une nouvelle polémique, et nourrir le procès en antisémitisme fait, depuis quelques semaines, à la rencontre de La France Insoumise.
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«On ne demande pas à des terroristes de cessez-le-feu»
Malgré les critiques, la ligne idéologique des ténors LFI n’a pas été évoquée depuis le début de l’offensive du Hamas le 7 octobre. Quitte à isoler le mouvement, coordonnée par Manuel Bompard, au sein de la gauche. Lors du débat sur le conflit qui s’est tenu lundi à l’Assemblée nationale, la chef de file des députés insoumis Mathilde Panot avait exhorté le gouvernement français à «peser de tout son poids» en faveur d’un «cessez-le-feu» au Proche-Orient. Avant de brocarder l’alignement de la France sur «les États-Unis et sur le gouvernement israélien va t’en guerre d’extrême droite». La réponse de Marine Le Pen ne s’était pas fait attendre à la tribune du Palais Bourbon : «On ne demande pas à des terroristes de cessez-le-feu, mais de déposer les armes et libérer les otages.»
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