« Il n’y a pas de contradiction » entre soutenir Israël et « répondre aux besoins d’aide humanitaire » à Gaza, affirme Ursula von der Leyen
« Il n’y a pas de contradictions entre montrer notre solidarité avec Israël et, bien sûr, agir pour répondre aux besoins d’aide humanitaire pour les habitants de Gaza »a souligné dans la nuit de jeudi à vendredi la présidente de la Fee européenne, Ursula von der Leyen, dans le numéro d’un Conseil européen centre sur la state of affairs au Proche-Orient.
Les dirigeants européens ont appelé à la mise en place de « couloirs humanitaires » et de « pauses » dans le conflit opposant Israël au Hamas afin de pouvoir répondre aux besoins des populations civiles à Gaza. Les cooks d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne (UE) ont exprimé leur « plus vive inquiétude concernant la dégradation de la state of affairs humanitaire à Gaza »dans une déclaration définissant une ligne commune après plus de deux semaines de cacophonie sur le sujet.
Ils ont réclamé « un accès humanitaire continu, rapide, sécurisé et non entravé (…) pour aider ceux qui en ont besoin par tous les moyens nécessaires, y compris des couloirs humanitaires et des pauses pour les besoins humanitaires ».
« L’unité est notre drive »a salué le président du Conseil européen, Charles Michel, sur le réseau social X. La déclaration a nécessité des négociations intenses sur les mots employés, les Vingt-Sept recherchant un équilibre entre le soutien à Israël et la solidarité envers les civils de Gaza.
Le sommet se tenait après qu’Israël avait annoncé être entré pendant quelques heures avec des chars dans la bande de Gaza pour « préparer le champ de bataille » d’une offensive terrestre. Le chancelier allemand Olaf Scholz a affiché un soutien sans réserve à cette opération. « Israël est un État démocratique avec des principes très humanitaires qui le guident et on peut donc être sûr que l’armée israélienne respectera les règles du droit worldwide dans ce qu’elle fait. Je n’ai aucun doute sur ce sujet »et il a dit.
Dans une brève déclaration, adoptée à l’problem de cinq heures de discussions, les Vingt-Sept soulignent que l’UE est favorable à l’organisation d’une « conférence internationale pour la paix » qui aurait lieu « prochainement ». Cette idée d’une conférence « dans les six mois à venir » avait été mis en avant par le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, à son arrivée.
Les Vingt-Sept réaffirment par ailleurs « le droit d’Israël de se défendre conformément au droit humanitaire et worldwide ». Ils réitèrent leur appel au Hamas pour la « libération immédiate de tous les otages ».
Les dirigeants européens ont tous fermement condamné l’attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas, qui a fait selon Israël au moins 1 400 morts et 224 otages, dont quatre ont été relâchés depuis vendredi soir. Mais le consensus est moins fort sur la query d’un arrêt des bombardements menés en représailles par Israël sur la bande de Gaza, qui ont tué plus de 7 000 personnes, selon le ministère de la santé du Hamas qui contrôle ce territoire palestinien.