- Un collégien qui avait reçu la première dose du vaccin contre le papillomavirus est décédé vendredi, annonce ce lundi l’agence régionale de santé des Pays-de-la-Loire.
- Pris d’un malaise, le jeune homme était tombé sur le crâne juste après sa vaccination, le 19 octobre.
- Le produit vaccinal ne serait pas en trigger, guarantee depuis dix jours l’agence régionale de santé.
Il s’était évanoui quinze minutes après avoir été vacciné contre le papillomavirus. L’adolescent hospitalisé après une chute le 19 octobre lors d’une campagne de vaccination effectuée dans un collège de Saint Herblainen banlieue nantaise, est finalement décédé, annonce l’agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire ce lundi.
« Malgré l’intervention de l’équipe Smur engagée par le Samu 44 et sa prise en cost au CHU de Nantes, son état s’est dégradé les jours suivants en lien avec la gravité du traumatisme crânien. L’élève est décédé ce 27 octobre », rapporte l’ARS, laquelle « tient à adresser ses condoléances les plus sincères à sa famille ». « Nous partageons la peine des équipes de son établissement scolaire et de ses camarades », ajoute l’agence.
« Sans lien avec le produit vaccinal », guarantee l’ARS
La jeune victime était scolarisée en classe de 5e au sein du collège privé Saint-Dominique à Saint-Herblain. Elle avait fait un malaise, lequel avait provoqué une lourde chute sur la tête et la survenue d’un « traumatisme crânien ». « Ce sort de malaise peut survivre du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin », guarantee ce lundi l’agence régionale de santé, répétant ce qu’elle avait déjà affirme il y a dix jours.
Une enquête administrative a toutefois été ouverte. Elle veillera à « établir les situations de retour de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l’établissement, ainsi que les situations de la prise en cost médicale de l’enfant », indique l’autorité régionale de santé.
Surveillance des effets secondaires du vaccin
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait annoncé le 17 octobre, juste avant l’accident, qu’elle procéderait à une « surveillance renforcée » des effets secondaires du vaccin contre le papillomavirus (VPH). Organisée dans les collèges volontaires, la campagne de vaccination a commencé début octobre pour les élèves de 5e. Les élèves présentent une première dose cet automne ou cet hiver, et une seconde six mois plus tard, dans leur collège et sur le temps scolaire. Les injections sont effectuées par des équipes mobiles de soignants extérieurs à l’établissement.
Chaque année en France, les « papillomavirus humains » sont responsables de plus de 6.000 nouveaux cas de most cancers, le plus souvent du col de l’utérus. Le gouvernement vise 80 % de vaccination des collégiens d’ici à 2030.