Cette motion a été menée par des bénévoles dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre. Elle s’inscrit dans le cadre de la campagne #BringThemHome, qui réclame la libération des femmes, des hommes et des enfants captifs à Gaza.
New-York, Los Angeles, Good et désormais Paris. Dans les rues de la capitale, la campagne #BringThemHome (“Ramenons-les à la maison” en français, NDLR), qui réclame la libération des otages israéliens capturés par le Hamas, s’est invitée sur les murs de différents bâtiments dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre.
Les visages des captifs ont été projetés sur l’esplanade du Trocadéro, plus précisément sur un mur de la cité de l’structure et du patrimoine, ou encore dans les 3e et 11e arrondissements de Paris, a informé BFMTV auprès des bénévoles engagés dans cette campagne.
Cette campagne d’affichage orchestrée par des anonymes “illumine le ciel et les bâtiments du monde entier avec les visages de tous les otages kidnappés en Israël depuis le 7 octobre et maintenus en captivité à Gaza”, concluant ces derniers.
“Aucune organisation n’est derrière ça”
Dans leur communication, les bénévoles ajoutent n’appartenir à “aucune organisation” et se joignent comme des “citoyens privés, unis et déterminés à sensibiliser l’opinion publique dans l’espoir de ramener tous ces enfants dans leurs foyers”.
Parmi les visages diffusés au cours de la nuit dans la capitale, on retrouvait celui d’Ariel, 4 ans ; de Raz, 5 ans ; d’Ella, 8 ans, ou encore de Mia, 21 ans.
“Il ya trop de familles sans nouvelles de leurs proches. Nous voulons qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls et nous voulons redonner à ces otages leur humanité. Ce ne sont pas des chiffres, ils ont des noms et nous voulons que le monde entier les regarde dans les yeux”, soulignent les diffuseurs.
En plus des portraits, une composée de plusieurs dizaines de visages a également été projetée sur un immeuble en mosaïque.
Relayée dans les rues, cette campagne l’est aussi régulièrement sur les réseaux sociaux par Israël depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre dernier.
En visite sur le sol de l’État hébreu, mardi, Emmanuel Macron a rencontré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, mais également les familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus en otage dans la bande de Gaza.
En tout, neuf ressortissants français sont encore portés disparus. “Nous n’aurons de repos que lorsque la mission sera remplie, et nos otages de retour”, a déclaré Emmanuel Macrondans un message lu lors de la soirée pour appeler à la libération des otages du Hamas, organisé à l’Assemblée nationale ce mardi.
Good diffuse sur ses panneaux d’affichage
Mercredi 25 octobre, c’est le maire de Good, Christian Estrosi, qui a annoncé la diffusion de la campagne #BringThemHome sur les panneaux d’affichage municipaux.
En Israël, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre dernier. Selon les autorités, la plupart sont des civils tués lors de l’attaque terroriste du Hamas.
À Gaza, 6.546 personnes ont été tuées depuis cette même date, dont au moins 2.704 enfants, d’après le ministère de la Santé native. Ce dernier fait également état de 17.439 blessés.
