Son visage n’était plus qu’une plaie. Lorsque sa dépouille est découverte le 15 octobre dernier dans un ruisseau de Matignicourt-Goncourt (Marne) à quelques kilomètres de Saint-Dizier (Haute-Marne), Madison Collot présente de nombreuses traces de violences qui laissent peu de doutes sur l’horreur des dernières heures qu’elle a vécues. Interpellé et placé en garde à vue mardi, l’ex-compagnon de cette mère de famille de 24 ans a été présenté à un juge d’instruction et doit être mis en examen ce jeudi, d’après nos informations confirmées par François Schneider, procureur de la République de Reims.
Le 11 octobre dernier, Madison Collot, maman d’un petit garçon de 2 ans, disparaît. Ses proches s’inquiètent. La jeune femme, qui a des attachés à Saint-Dizier (Haute-Marne) où elle a été vue pour la dernière fois et en Marne, ne donne plus de nouvelles. « Le jour de sa disparition la victime devait nettoyer son appartement pour rendre ses clés à son ex compagnon », précise une supply proche du file.
Déchaînement de violence
Quatre jours plus tard, un jeune chasseur tombe sur le corps meurtri de Madison. Elle a subi un déchaînement de violence. Son visage est marqué par quinze plaies, sa mâchoire ainsi que son nez sont fracturés, et, selon nos informations, la victime souffre d’un traumatisme crânio-facial. L’autopsie de la dépouille confirme son identité.
Un peu plus d’un mois plus tard, l’info judiciaire ouverte pour enlèvement, séquestration et murder volontaire porte ses fruits et un homme est placé en garde à vue. Et il est loin d’être un inconnu, ni de la jeune femme, ni de la justice. D’abord, il est l’ancien compagnon de Madison. Cette dernière l’avait mis en trigger en septembre 2023 pour des violences intrafamiliales qui auraient débuté en juillet, nous indiquons une supply proche du file. Une autre ancienne conjointe aurait été victime de violences similaires en décembre 2022.
Face aux enquêteurs, il nie
Téléphonie, vidéosurveillance, « éléments strategies »… Les enquêteurs tirent les fils et acquièrent la conviction que ce suspect est l’auteur des violences qui ont mené au décès de la jeune mère. Placé en garde à vue par les gendarmes de la part de recherches de Reims, le mis en trigger « garde le silence », « ne reconnaît rien ». Pas plus que face au juge d’instruction qui lui oppose tous ces de preuves, notamment ces éléments empreintes numériques qui l’ont confondus ainsi que les incohérences sur son emploi du temps qu’il refuse d’expliquer.
L’homme a été mis en examen ce jeudi, nous indique le procureur de la République de Reims, qui a requis son placement en détention provisoire.