En début d’après-midi, le groupe Les Indépendants au Sénat, siège de l’élu de Loire-Atlantique, a à son tour annoncé « la suspension » du sénateur et « l’engagement d’une procédure disciplinaire », avec là encore une exclusion potential.
Prise de malaises
Mis en examen et placé sous contrôle judiciaire vendredi soir, l’élu de 66 ans, banquier de career et sénateur depuis 2011, est soupçonné d’avoir drogué dans la nuit de mardi à mercredi à son insu une députée en vue de l’agresseur. sexuellement, accusations démenties par son avocat.
Selon le parquet de Paris, la plaignante, la députée MoDem du même département Sandrine Josso, se sentirait mal après avoir pris un verre au domicile parisien du sénateur, avec qui elle n’entretenait pas de relation intime. Elle a été « prise de malaises après avoir bu une coupe de champagne », puis elle a aperçu le sénateur « se saisir d’un petit sachet en plastique contenant quelque selected de blanc », et a pu « s’extirper in extremis de ce guet-apens », a déclaré son avocate Julia Minkowski.
Des prélèvements dans l’organisme de la députée, pris en cost par des soignants mardi soir à l’Assemblée, ont révélé la présence d’extase, d’après le parquet. Des perquisitions ont été menées au bureau du sénateur et à son domicile où les enquêteurs ont retrouvé de l’extase, at-il ajouté.
Un « dramatique désagrément » pour Guerriau
Joël Guerriau a nié les accusations lors d’une confrontation vendredi. Il « se battra » pour « démontrer qu’il n’a jamais voulu administrer à sa collègue de travail et amie de longue date une substance pour abuser d’elle » et « démontrera que c’est une erreur de manipulation qui a provoqué le dramatique désagrément », a réagi son conseil Rémi-Pierre Drai, pour qui son consumer n’est « pas un prédateur ».
Selon des sources proches du file, Joël Guerriau a raconté avoir cru s’être procuré, auprès d’un membre du Sénat, un euphorisant et non de l’extase, pour sa propre consommation afin de faire face à ce qu’il a décrit. comme des épreuves personnelles.
Sandrine Josso a reçu de son côté le soutien de plusieurs responsables politiques. « Plein et entier soutien à ma collègue Sandrine Josso dans cette épreuve », a déclaré samedi sur X la vice-présidente MoDem de l’Assemblée, Elodie Jacquier-Laforge. « Soutien indéfectible à ma collègue », a également lancé sur le même réseau social l’écologiste Sandrine Rousseau.
Le choc en Loire-Atlantique
« Ni tergiversation, ni complaisance, nos pensées sont tournées vers la plaignante », a souligné le ministre Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons. Le parti « ne tolérera jamais la moindre complaisance vis-à-vis des violences sexuelles et sexistes », a également affirmé Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée aux professions de santé et porte-parole du mouvement d’Édouard Philippe. Ce dernier devait prendre contact avec la députée, selon une supply au sein d’Horizons.