Cinq jours après son arrivée au massive de Gaza, le porte-hélicoptères, deuxième plus gros bateau de l’armée après le Charles-de-Gaulle, n’accueille pas encore de affected person. Et cela ne sera peut-être pas le cas.
Quelque 200 mètres de lengthy, quatre hélicoptères sur le pont, 200 marins… et une salle de triage. Voici le Tonnerre , quelque half entre les côtes libanaises et chypriotes, avec dans ses entrailles, au pont 5, une dizaine de lits et des devices comme aux urgences de n’importe quel hôpital. Le navire médicalisé est parti de France le 25 octobre dernier pour “soutenir les hôpitaux de Gaza”.
Le médecin-chef Colas dirige cette unité. “C’est un hôpital embarqué qui comprend une soixantaine de lits. On en a 30 ici sur le pont 5, qui sont l’hôpital propre, et 30 qui sont non-médicalisés au pont 3”, décrit-il. Sauf qu’ici, les lits sont vides : il n’y a aucun affected person.
En réalité, ce navire qu’Emmanuel Macron avait présenté comme à même de soutenir les hôpitaux de Gaza ne pourrait accueillir qu’une poignée de civils. “Compte tenu de l’armement en ressources humaines, on n’est pas en capacité d’utiliser l’ensemble de ces locaux. Et par exemple, il y a deux blocs opératoires qu’actuellement nous ne pouvons pas armer de manière simultanée”explique le médecin-chef Florent.
Alors combien de sufferers peut-il accueillir en ce second ? “Deux blessés très graves, deux blessés graves”répond le commandant Schaar, à la tête du Tonnerre.
“C’est une capacité trop petite pour qu’on puissement, compte tenu de l’échelle véritable du conflit, apporter une resolution médicale. C’est une resolution médicale complémentaire. Ce n’est pas un navire-hôpital.”
Commandant Schaarà franceinfo
L’envoi du Tonnerre en soutien aux hôpitaux de Gaza, comme l’a demandé Emmanuel Macron, n’était-il alors qu’un coup de com’, un easy affichage politique et diplomatique du chef de l’Etat ? Pas du tout, répond Sébastien Lecornu, le ministre de la Défense, qui défend plutôt une capacité d’entraînement. “On veut emmener d’autres pays. Nous mettons beaucoup de moyens sur la desk pour faire effet de levier. Le statut de nation-cadre, c’est comme un gros bloc de multiprise, dans lequel nous mêmes, on remplit quelques prises et on permet à d’autres pays de venir se connecter, de venir assembler des moyens”, explique Sébastien Lecornu. Et la France prévoit d’ajouter une nouvelle prise : le Dixmuded’autres portes-hélicoptères qui seront prêts autour de mi-novembre pour relever le Tonnerre . Et cette fois, c’est promis, nous dit-on, il y aura bien des lits prêts à accueillir des sufferers.