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Josso témoigne contre Guérriau : la gauche salue la prise de parole « glaçante » de la députée
POLITIQUE – « Pas pour parler de moi. » Moins d’une semaine après les faits, Sandrine Josso, la députée qui accuse son collègue sénateur Joël Guerriau de l’avoir droguée pour abuser d’elle, a dit sa vérité sur France 5 lundi 20 novembre.
L’élue du MoDem a livré le témoignage précis, détaillé, de la soirée où elle a « cru mourir »pour, dit-elle avant tout, « sensibiliser », mais également pour enjoindre « le gouvernement à faire quelque selected par rapport à ce fléau » de la soumission chimique. Un récit qui trouve un écho particulier sur les réseaux sociaux ou dans la sphère politique.
De nombreux élus, souvent classés à gauche de l’échiquier et aux avant-postes des causes féministes, saluent le braveness de leur collègue et la reconnaissantnt de prendre la parole pour dénoncer ces agissements.
Un « témoignage si utile à toutes les victimes »
L’eurodéputé insoumise Manon Aubry évoque, par exemple, un « témoignage glaçant », sur les réseaux sociaux, « à écouter de bout en bout pour prendre conscience de l’horreur des agissements du sénateur Horizons Joël Guerriau. Et des méthodes des agresseurs. Si communes. »
« Merci pour vos mots de braveness et de sororité », ajoute sa collègue députée Aurélie Trouvé, à l’unisson de nombreux remerciements vis-à-vis de ce « témoignage si utile à toutes les victimes »selon les mots cette fois-ci de l’écologiste Sophie Taillé-Polian.
Dans son récit, Sandrine Josso explique effectivement en détail le déroulement de la soirée du mardi 14 novembre, évoquant notamment l’insistance du sénateur de Loire-Atlantique, « un ami depuis dix ans », à la faire boire rapidement une coupe de champagne tout en jouant avec le variateur d’éclairage du salon.
« Il mettait la lumière très fort, puis la baissait »at-elle expliqué dans l’émission C à vousune approach connue pour « augmenter l’efficacité de la drogue » comme lui ont expliqué les médecins de l’hôpital Lariboisière où elle a fini la nuit.
Le camp présidentiel, lui, reste en revanche relativement discret. Si Horizons a rapidement mis au ban Joël Guerriau, samedi, en assurant à Sandrine Josso du plein soutien du parti, la discrétion est de mise depuis. Sur les réseaux sociaux, on peut malgré tout citer la réaction de la députée MoDem Maud Gatel. Elle a également salué la « détermination » de sa collègue à « Surmonter l’épreuve et sensibiliser au fléau de la soumission chimique. » Sandrine Josso, quant à elle, a expliqué ce mardi sur BFMTV que la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a été « exemplaire, d’un grand soutien »le soir même des faits.
Mis en examen vendredi soir, notamment pour « administration à l’insu de (Mme Josso) d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes afin de commettre une violation ou une agression sexuelle » Joël Guerriau conteste, par la voix de son avocat, toute intention malveillante et plaide « une erreur de manipulation. »
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