L’onde de choc de l’effroyable agression de Crépol s’est propagée ce lundi matin au lycée du Dauphiné à Romans-sur-Isère où l’adolescent mort poignardé était élève en terminale. Une cellule psychologique a été mise en place au sein de l’établissement scolaire avec des professionnels de l’Schooling nationale, de l’affiliation Remaid et aussi un psychologue isérois de France Victimes. La priorité est d’écouter les lycéens qui ont besoin de parler. Plusieurs élèves étaient présents au bal de Crépol. L’un d’entre eux fait partie des blessés et est hospitalisé.
Choc post-traumatique
Une minute de silence aura également lieu à 14 heures, classe par classe. Le second de recueillement collectif viendra plus tard. Le traumatisme est à la hauteur de la violence des faits. En plus de la victime, 16 personnes ont été blessées, dont deux gravement, lors d’une agression à l’arme blanche à la sortie de la fête du village. Le procureur de la République de Valence parle d’une “expédition programmée”, organisée par une bande d’une dizaine de jeunes, peut-être venue du quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère. Dimanche après-midi, la cellule d’écoute activée par Remaid en mairie de Crépol a accueilli 110 personnes.
Hommages politiques
La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, réagit ce lundi matin au drame par un communiqué. Elle écrit avoir “appris avec effroi les terribles événements qui se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, en marge du bal du village de Crépol”. Ses pensées “ont aux victimes, aux blessés et à leurs proches, et particulièrement à Thomas et à sa famille. Son décès laisse le membership de rugby RCRP, dont il était membre, et le lycée du Dauphiné, où il était scolarisé dans la douleur et la peine”.
La députée de la circonscription où se trouve Crépol, Emmanuelle Anthoine, a également réagi. De même pour le conseil municipal de Marsaz, commune proche des lieux du drame. Le membership de rugby du jeune Thomas affichait également un hommage dès dimanche.