Les trois adolescents radicalisés ont été mis en examen par un juge antiterroriste à Paris. HJBC / inventory.adobe.com
Les adolescents, âgés de 15 et 16 ans, avaient été arrêtés début septembre et mis en examen pour affiliation de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes.
Les trois adolescents radicalisés arrêtés fin août et début septembre en Indre-et-Loire et mis en examen par un juge antiterroriste à Paris auraient envisagé une «motion violente au préjudice de représentation diplomatique israélienne en Belgique», a indiqué lundi 23 octobre une supply judiciaire.
L’enquête avait été ouverte en juin à la suite d’une visite domiciliaire menée quelques semaines plus tôt chez un adolescent âgé de 15 ans en Indre-et-Loire. Selon la supply judiciaire, confirmant une data du Parisien«l’exploitation de ses helps révélait une profonde adhésion à l’idéologie djihadiste et des échanges visant à commettre une motion violente au préjudice de représentation diplomatique israélienne en Belgique».
Messageries cryptées
Lui et deux autres adolescents, âgés de 15 ans et 16 ans, ont ensuite été interpellés fin août puis début septembre en France et mis en examen pour affiliation de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes. Ils échangeaient, notamment through des messageries cryptées, «sur les cibles et la fabrication d’explosifs». «Initialement, c’était quelque selected d’assez naïf. Lui, il ne percevait pas la gravité de ce qu’il était en prepare de commettre. Il n’avait pas la conscience de participer à une organisation terroriste ou de fomenter réellement des projets terroristes.», a réagi sur BFM l’avocate d’un des adolescents, Alexandra Hawrylyszyn.
«Il a été approché par ces organisations terroristes de façon assez ludique, on parle de jeux en ligne, de messageries TikTok, Instagram. C’est vrai que, même s’il a pu malheureusement être approché par des terroristes d’un niveau assez élevé, ce n’est quand même qu’un adolescent de 15 ans et il ne pensait pas être inquiété plus que ça pour des suggest qu’il échangeait sur web», a-t-elle ajouté. «Notre consumer apparaît comme particulièrement jeune et vulnérable», ont également déclaré les conseils de l’adolescent de 16 ans. «Sans commenter le fond du file, nous constatons le cheminement encourageant qu’il a d’ores et déjà entrepris dans le cadre de sa prise en cost judiciaire», ont assuré à l’AFP Mes Pierre-Henri Baert et Jean-Baptiste Riolacci.
À lire aussiAttentat d’Arras : chez les Mogouchkov, violences et fanatisme islamiste de père en fils
Le 15 septembre, lorsque l’AFP avait fait état de ses interpellations, le parquet nationwide antiterroriste avait confirmé qu’il «leur est effectivement reproché d’avoir, mus par une idéologie djihadiste, constitué des groupes sur les réseaux sécurisés en vue de la préparation d’une motion violente». Ils avaient créé des «groupes sur des messageries cryptées“, Maïs “n’étaient pas à la veille de passer à l’acte», avait souligné une supply proche du file. Comme dans de récentes arrestations de jeunes radicalisés, il s’agit «encore une fois de profils jeunes, avec sans doute une half d’immaturité, de mal-être adolescent», avait détaillé cette supply. Les investigations se prolongent.
” data-script=” >