Le ministère public a annoncé, ce jeudi, que le parquet de Nanterre allait requérir un procès devant le tribunal correctionnel pour l’ancienne determine de la droite et ex-ministre, Michèle Alliot-Marie, pour prise illégale d’intérêts lorsqu’elle était adjointe. au maire de Saint-Jean-de-Luz il ya plus de 10 ans.
L’ancien ministre dans la tourmente. Le parquet de Nanterre a indiqué requérir un procès à la rencontre de Michèle Alliot-Marie, pour des faits de prise illégale d’intérêts il y a une dizaine d’années lorsqu’elle était adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques).
Le parquet de Nanterre a demandé le renvoi de Michèle Alliot-Marie devant le tribunal correctionnel dans le cadre du file de subventions versées entre décembre 2009 et mai 2013 au bénéfice d’une affiliation de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) présidée par son père, Bernard Marie, lorsqu’elle était adjointe au maire de la ville Pierre Duhart, a assuré le parquet.
Michèle Alliot-Marie, qui avait successivement été ministre de la Défense, de l’Intérieur, Garde des Sceaux puis ministre des Affaires étrangères entre 2007 et 2011, était visée – avec son père Bernard Marie, ancien député-maire de Biarritz – par une data judiciaire ouverte en 2013 à Nanterre.
Plusieurs centaines de milliers d’euros de subventions
Lors de l’instruction, des subventions versées par la mairie de Saint-Jean-de-Luz à une affiliation d’organisation de festivals par le biais de l’workplace du tourisme de la ville ont été repérées. Cette affiliation avait pour rôle essentiel l’organisation du Competition des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz, présidé par Bernard Marie, décédé en 2015.
Entre janvier 2010 et octobre 2012, l’affiliation présidée par le père de l’ancienne ministre aurait enregistré sur son compte bancaire des flux créditeurs supérieurs à 260.000 euros provenant, notamment, de l’Workplace du tourisme de Saint-Jean-de-Luz. , lui-même subventionné par la municipalité. Selon les élèves de l’enquête, l’affiliation percevait également environ 25.000 euros de la half de la mairie chaque année.
Or, entre 2009 et 2013, date de la dernière édition de ce pageant, Michèle Alliot-Marie était adjointe au maire, en plus de ses fonctions de garde des Sceaux, puis de ministre des Affaires étrangères.
Les avocats de l’ancienne ministre, aujourd’hui âgée de 77 ans, ont déclaré que leur shopper, «n’a participé à aucun vote ayant pour objet le versement d’une subvention à l’affiliation présidée par son père, ni directement ni exclusivement». «Nous n’aurons aucune difficulté à démontrer l’innocence de Mme Alliot-Marie», ont assuré Mes Rémi Lorrain et Christophe Ingrain.