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Air pollution : dans le métro de Paris, voici les trois stations les plus touchées, selon cette étude inédite
POLLUTION – Ce n’est pas un secret, la air pollution dans le métro parisien est pire que dans la rue, mais certaines stations sont plus atteintes que d’autres. Pour la première fois, une cartographie précise de la air pollution dans le métro et le RER parisien, dévoilée ce lundi 22 janvier, a été réalisée à l’initiative de l’autorité organisatrice des transports Île-de-France Mobilités (IDFM), avec l’appui d’Airparif, révélant des niveaux de air pollution élevés dans au moins trois stations.
La query est souvent soulevée, sans jamais être tranchée. L’air du métro parisien est-il dangereux pour la santé ? Pour disposer de données fiables, IDFM a décidé de mener une étude d’ampleur en demandant à la RATP et à la SNCF de prendre des mesures a minima pendant une semaine complète sept jours sur sept, 24 heures sur 24.
Dans certaines gares, les mesures ont été prises en continu pendant toute la période 2015-2022 by way of le réseau de mesure de la RATP et de la SNCF. Résultat, trois stations affichent une focus de particules fines PM10 dépassant les 480µg/m3, soit le seuil most recommandé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) à partir d’une heure d’exposition. Aucun chiffre sur les particules PM2,5, plus fines et plus nocives, n’a été communiqué à ce stade.
La station Belleville la plus polluée ?
Le seuil pour les PM10 est établi par l’Anses au regard du temps d’exposition dans les enceintes ferroviaires. L’OMS recommande un seuil most de 140µg/m3, mais cela concerne l’exposition à l’air libre. Dans les gares, la focus de particules fines, produites au second du freinage des trains, peut favoriser des difficultés ou des maladies respiratoires, notamment chez les personnes fragiles.
Les stations concernées sont Belleville, Jaurès et Oberkampf, toutes situées dans l’Est parisien. Parmi les autres stations étudiées, 31 affichent un « niveau moyen » de focus de particules fines PM10, c’est-à-dire entre 140 et 480µg/m3 et dix un « niveau faible »donc inférieur à 140 µg/m3.
Une autre étude réalisée pour l’émission de télévision « Vert de Rage » l’année dernière, mais contestée par la RATP, arrivait aussi à la conclusion que la station Belleville était la plus polluée.
La air pollution pas la même dans les rames et sur les quais
« Les travaux communiqués par Airparif et IDFM ne transmettent pas l’exposition des voyageurs ni des salariés », avance Sophie Mazoué, responsable développement sturdy pour le groupe RATP. D’après elle, aucun utilisateur ou salarié ne reste une heure sur un quai, et il convient de disposer des données dans les rames également.
Ce sera le cas en juin puisque IDFM a promis d’établir une cartographie précise des 397 stations du métro et du RER ainsi que des lignes.
« Les particules ne sont pas les mêmes dans les rames et sur les quais. En général, c’est un peu plus faible dans les rames automotive l’air est ventilé. On aura la vérification au mois de juin »a indiqué le directeur général d’IDFM, Laurent Probst.
Améliorer la qualité de l’air dans les stations les plus polluées
À ce stade, la littérature scientifique très restreinte sur la qualité de l’air dans le métro empêche d’émettre un avis tranché sur les conséquences pour la santé.
L’Anses a suggéré le risque « d’irritation des voies respiratoires, en particulier chez les populations sensibles comme les asthmatiques » ou « d’effets sur la fonction cardiaque autonome ». Elle a rejeté « le risque augmenté du most cancers du poumon ou de l’infarctus du myocarde ».
En attendant, IDFM compte demander aux opérateurs RATP et SNCF de déployer un plan d’motion pour améliorer la qualité de l’air dans les stations les plus polluées.
« La station Belleville bénéficiera dès 2024 du renouvellement d’un ventilateur », une promesse IDFM. Jaurès verra son ventilateur renforcé cette et à Oberkampf, un nouveau ventilateur fonctionne depuis fin 2023 et deux ouvrages supplémentaires seront construits cette année. « Ces trois stations passeront au moins à l’orange, sinon au vert »veut croire Laurent Probst.
Une enquête ouverte pour « mise en hazard d’autrui »
IDFM a aussi demandé de déployer « le plus rapidement potential un système qui réduit les émissions de particules fines générées au second du freinage des trains »notamment sur les lignes du RER A et 1, 2, 3, 4, 5 et 9 du métro.
À ce stade, seuls les métros de dernière génération MP14, déployés sur les lignes 4, 11 et 14 disposant d’un freinage électro-magnétique, non émetteur de particules fines.
Au printemps dernier, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « mise en hazard d’autrui » visant la RATP, soupçonnée par l’affiliation Respire de dissimuler à ses usagers un taux de particules fines anormalement élevé.
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