Révoltes contre les mégabassines, manifestations contre la mise en place des zones à émissions faibles, zone à défendre (ZAD) pour contester l’implantation d’un aéroport… et si toutes ces expressions extrêmes des colères citoyennes avaient pu être évitées ? Cette query fait determine d’arlésienne pour les acteurs publics confrontés à une explosion des contestations de leurs décisions – collectivités en tête –, sans pour autant parvenir à y apporter des réponses. Toutes les collectivités ? Non ! La métropole de Lyon (59 communes, 1,42 thousands and thousands d’hab.), et plus précisément sa route de la potential, accompagnée de Manon Loisel et de Nicolas Rio, consultants en politiques publiques au sein de l’agence Partie prenante, a conduit, en 2020, une étude sur la prise en compte du sentiment d’injustice dans l’motion publique afin de trouver des réponses en amont des foudres citoyennes.
Changement de braquet
« Le level de départ de notre réflexion a porté sur la notion de justice sociale : tout le monde en parle, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’est-ce qu’un sentiment d’injustice exprimé par nos concitoyens ? » Par cette entrée en matière, Nicolas Rio détaille la démarche effectuée à Lyon, où la notion de « ressenti » a très vite fait son apparition : « Le ressenti d’une personne vis-à-vis de l’administration, qu’il soit positif ou négatif, vrai ou fake, doit être considéré automotive il forge la relation entre les companies publics et les usagers. » Automobile, selon le marketing consultant, la query n’est pas de savoir si ce ressenti est fondé sur des conditions targets ou des perceptions erronées d’un événement, mais remark cette réalité, pour l’utilisateur qui l’exprime, est prise en compte par les acteurs publics.
Pas de doute donc, selon les auteurs de cette étude, il est essentiel d’écouter les sentiments d’injustice exprimés par les citoyens. D’après Manon Loisel, « il s’agit d’arrêter de considérer ces protestations comme un sign d’échec qu’il devrait corriger ou effacer ; au contraire, la collectivité a tout intérêt aux aborder comme une ressource utile pour les politiques locales qu’elle met en œuvre ». Un véritable changement de braquet qui, confié aux deux consultants, nécessite de repenser les canaux d’écoute des colères citoyennes et d’élaborer une méthode afin de transformer cette masse d’informations en un atout au service de l’motion publique. Afin que demain, l’odeur de l’essence s’atténue dans les territoires.
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Gazette des Communes